Régulièrement,
aux premières heures du jour,
bénéficiant d'un temps de calme et de solitude,
je me sens traversée par des mots, des idées,
que j'enregistre au dictaphone
et que je retranscris en toute simplicité sur cette page.
Tous les posts surmontés de ce logo seront en lien avec ma pratique en soins psychocorporels. Vous pourrez saisir certains aspects de mon approche et sans doute trouver des réponses à vos interrogations sur le sujet.
En séance je le pratique avec les mains mais même lors d’un échange vocal, un échange d’énergies a lieu, les différents corps énergétiques entrent en relation.
Je ne suis pas médium, devineresse ou magicienne.
Je sais juste me connecter à la trame d’une personne.
Je pars en exploration et sens les énergies, qu’elles proviennent de lieux, d’animaux ou de personnes.
Ça s’apparente à une enquête à base de faits et de ressentis, comme du journalisme immersif, parfois même de l’archéologie où on déterre les vieux os, les vieilles poteries cassées, tout ce qui est un peu passé ; et puis parfois je perçois des bribes de ce qui peut se passer, de ce qui pourrait arriver si la personne tire trop sur la corde, ne respecte pas ses limites, emprunte des chemins qui ne lui sont pas destinés.
J’aime à penser qu’il n’y a rien d’écrit, rien de définitif, que chacun est la clé de sa vie.
Je pense qu’il y a des personnes que l’on doit rencontrer, des évènements que l’on doit expérimenter pour grandir, pour que notre âme évolue.
Je pense qu’il existe différents chemins, des embranchements divers, des possibilités multiples, et que, si l’expérimentation ne se fait pas à un moment donné pour x raison, elle se représentera si l’âme que l’on incarne doit la vivre.
Pour moi la personne qui nous sollicite et qu’on accompagne est elle-même la clé.
Plus on me fait confiance, plus le lien se crée et, plus cette pelote de fil je peux la dérouler, trouver les nœuds, les défaire, consolider un endroit effiloché.
C’est vraiment ce lien de confiance qui a besoin de qualité pour être pertinent.
Souvent lorsque je vois les personnes sur plusieurs séances, je m’aperçois que j’arrive plus rapidement à entrer dans le territoire énergétique, le contact est plus facile, fluide.
Le travail qui s’ensuit est par conséquent plus efficace et plus en profondeur.
Les livres sont pour moi des présences chaleureuses et rassurantes.
Ils matérialisent une base de données à laquelle je peux me référer si j’en éprouve le besoin.
Les thérapeutes, guérisseurs les plus pertinents dans leur domaine que j’ai pu rencontrer sont souvent des personnes simples d’accès et bienveillantes, toujours prêtes à accompagner un novice dans la découverte du monde invisible.
En ce qui concerne le travail de light/shadow worker, d’explorateur du monde invisible, clairement rien ne vaut l’expérimentation.
Il est plus qu’important de savoir rester à sa place, de ne jamais se considérer comme autre chose qu’un apprenti permanent car ces territoires ont des frontières extrêmement larges et élastiques.
Chaque personne explorant ceux-ci a sa propre expertise, ses propres expériences, d’où l’intérêt d’échanger et de communiquer pour rester ouvert, tolérant et humble.
Bien sûr il existe des points communs, des passerelles mais, à sa façon et suivant son propre cheminement, chaque light/shadow worker est acteur et devient « maître » de sa propre voie.
Avoir des référents, des repères, des modèles et contre-modèles fait partie de l’apprentissage mais l’essentiel reste que pour toucher du doigt ce qui fait de chacun un être unique est qu'il faut savoir s’en libérer, s’en éloigner, de rester libre et ouvert dans
le but de ne rater aucune opportunité qui pourrait se présenter. Que ce soit des personnes à rencontrer, des sentiers à emprunter ou des épreuves à vivre,
suivre son instinct est primordial.
Chaque livre ou référent n’est qu’UNE vérité parmi tant d’autres, ce n’est jamais LA vérité.
Chaque parcours est UNE vérité, ce qui crée la richesse des rencontres sur ces territoires.
Souvent les gens vulnérables sont perçus comme des faibles, comme trop perméables aux jugements des uns aux critiques des autres…
Je pense qu’il faut invoquer le droit à la vulnérabilité.
Etre vulnérable c’est à mon sens convoquer son humanité, reconnaitre ses richesses et ses limites.
Etre vulnérable c’est quelque part revendiquer quelque chose de la force, de l’acceptation de qui l’on est pleinement et, de se confronter aux autres, de les aimer aussi pour ce qu'ils sont à l'instant de la rencontre, et de qui ils peuvent devenir.
En se bâtissant une forteresse, certes rien de négatif ou de douloureux n’arrive à traverser mais
la porte reste aussi fermée à tout ce qui peut faire du bien. Rien ne fait son chemin jusqu’au cœur…
La vulnérabilité n’est pas une faiblesse.
Si vous percevez d’une personne qu’elle est vulnérable, il est important de légitimer cet état, de lui dire que c’est une force, de l’accompagner si besoin.
Accepter d’être dans une juste perméabilité de ce/ceux qui nous entourent c’est s’offrir la
possibilité de vivre pleinement les émotions qui nous traversent, de s’ouvrir au positif et de travailler sur le reste.
La vraie force de la vulnérabilité réside ici, tout comme celle de la douceur.
Devenir officiellement thérapeute c’est d’abord faire face au syndrome d’imposteur et au sentiment d’être illégitime.
On sort des sentiers battus encore aujourd’hui, même si de plus en plus de personnes pratiquent des accompagnements liés aux médecines douces.
J’aime employer le terme de médecines parallèles parce que la médecine telle qu’on la connait : médicale, technique, chimique, chirurgicale ; a bien sûr fait ses preuves.
Elle a montré que l’humain pouvait réaliser de belles choses, ce qui fait qu’avec ma profession d’infirmière,
j’adhère à l’allopathie tant qu’elle est respectueuse de l’être humain dans sa
globalité, son universalité mais aussi et surtout sa particularité.
En tant que thérapeute, je viens me placer en parallèle de cette médecine.
Avec un peu plus de temps à ma disposition, avec un réel investissement personnel et professionnel, avec une
approche non protocolée et non soumise à des impératifs systémiques, et, avec une attention personnalisée, ma pleine personnalité de professionnelle du soin se déploie, s’épanouie.
Je peux alors me mettre en résonance avec l’Autre.
Lorsque l’on travaille avec de l’humain les notions de rentabilité et de profit peuvent créer des dérives qui entrent en conflit avec l’Humanitude.
Je me suis construite au fil des années suivant des principes guides, des repères de ma propre conscience. Ma posture de thérapeute repose sur cette continuité.
Alors parfois, oui, c’est difficile de ne pas se sentir imposteur ou illégitime lorsqu’on officialise une activité professionnelle de thérapeute alors que cette casquette était incluse dans le pack de base et que finalement mes compétences sont une continuité, un bonus dont pouvaient bénéficier mes patients.
Ce qui nous est suggéré c’est que c’est normal, comme un écho au concept de vocation souvent évoqué dans les professions au service des autres.
Quelque chose du don, qui n’a pas pour but d’être rémunéré.
Pendant de nombreuses années et encore actuellement, mes patients et proches bénéficient de mes compétences. Mon seul objectif pour eux : une sensation de mieux-être, de confort retrouvé, une parole libérée, des liens ressoudés ou identifiés enfin comme toxiques. Leurs remerciements me touchent énormément. Quoi de mieux qu’un sourire, un merci, un regard, un souffle profond d’apaisement.
Mais…
Suite à des demandes de plus en plus régulières et aussi une sorte d’appel ; je peux même parler ici d’un coup de pied au derrière ! ; j’ai senti que je devais cheminer dans cette voie, laisser dérouler le fil et accepter d’approfondir mes capacités.
D’aller à ma rencontre.
J’ai décidé de monter mon activité de thérapeute en parallèle de mon métier d’infirmière, une annexe réservée à la pleine exploration psychocorporelle.
La pertinence du travail effectué passe toujours par les mêmes retours qu’avant mais, j’ai besoin aujourd’hui d’une contribution pour asseoir une reconnaissance et continuer à faire grandir mon activité, progresser sur ce chemin et, on ne vit pas d’amour et d’eau fraiche…
J’ai pensé à accepter les dons, financier ou en nature (œufs, poulet, légumes, confitures…).
Le souci c’est que dans nos sociétés ça ne fonctionne pas à grande échelle.
J’espère qu’un jour ce sera une réelle alternative, certaines expérimentations sociétales ont démontré que ça ne fonctionne que si tous y consentent et contribuent.
Je ne souhaite pas être marginale, sous les radars ou vivre en insécurité.
L’impact sur mon équilibre et par extension sur ma vie et mes proches, serait nuisible et destructeur.
J’ai donc longuement réfléchi pour trouver le prix le plus juste pour chaque type d’accompagnement. Cet exercice m’a bousculée et obligée à me positionner dans ce statut de thérapeute. Réussir à le revendiquer et demander qu’il soit reconnu.
Cette rémunération me rend légitime et valide ma pratique en tant que professionnelle.
Je ne suis pas dans une recherche de profit, ce serait contre mes valeurs, je me limite à un maximum de 4 personnes par jour et pas tous les jours, afin de rester juste et disponible pleinement.
Les accompagnements en énergétique demandent au thérapeute d’être parfaitement aligné / équilibré au moment de la séance, d’être en réceptivité maximale pour être pertinent.
En général il faut compter une bonne heure, entre le temps d’accueil et de prise de contact et la fin de la séance où je donne les informations et conseils pour la suite.
Pour des prises en charge plus axées sur la relaxation et le déblocage de douleurs, la durée est élastique, entre 20 minutes et une heure environ.
A chaque fois je débloque la même quantité d’énergie, quelle que soit la durée ou le type de prestation puisque je me mets au service de la personne reçue.
Ce qui diffère c’est le temps d’infusion dont chaque individu a besoin.
Chaque personne est différente, certaines sont très réceptives et d’autres ont besoin de plus de temps. Sans parler du fait que parfois je ne perçois pas de problématique et dans ce cas-là nous restons sur ce bilan positif sans autre intervention.
Je ne fais pas durer une séance au-delà de ce qu’elle apporte réellement. La qualité n’est pas liée à la durée.
Après une heure de séance énergétique l’impact sur le corps n’est plus du bénéfice pur, on entre dans la fatigue et on frôle l’épuisement pour celui qui reçoit le soin.
J’y reviendrais dans un autre post.
Aujourd’hui je m’épanouis en tant que personne dans les accompagnements que je propose et toujours dans ma profession d’infirmière.
Ces deux facettes viennent s’entremêler et représentent ce que j’ai de plus beau à apporter aux autres.
Dans nos sociétés modernes, il est difficile, voire encore malvenu, d’être étiquetée en ces termes.
On parlera plus facilement d’une personne autoproclamée thérapeute, énergéticienne ou même praticienne alternative car cela semble acceptable, convenu, voire « dans l'air du temps ».
Le verbe anglais « claim » est, à mon avis, le plus approprié en ce sens qu’il parle bien de « mériter » et de « prétendre à » se définir comme sorcière, magicienne, guérisseuse, etc.
Je pense que cette figure de la sorcière est surtout une histoire de liberté, un espace de libertés où la femme peut pleinement devenir ce qu’elle souhaite, où elle est en capacité de projeter ses désirs, ses envies, ses fantasmes sans limites autres que les siennes.
Ainsi se crée un espace de magie au sens large, où rien n’est impossible.
Utiliser la magie ou en tout cas poser des intentions dans le but d’avoir un effet dans le monde matériel, ne doit se faire que lorsque l’on maitrise ses propres émotions, que l’on sait qui l’on est, que l’on a conscience du pouvoir des intentions et des conséquences possibles.
Le concept de la sorcière trop cool des réseaux sociaux, apprêtée et instagrammable, est aujourd’hui très à la mode mais cache aussi des dérives. Ce côté commercial de la sorcière moderne accessible à tout le monde me met mal à l’aise.
Derrière le décorum et les attributs savamment inspirés des croyances, il est impératif de rester vigilants quant au message distillé et aux personnes susceptibles d’y avoir accès.
Je ne parle pas ici de tout maitriser, la liberté vient aussi avec le lâcher-prise et la résilience, je mets juste le doigt sur l’importance de ne pas aller là où nous n’avons plus pied, là où nous n’avons plus d’horizon.
Une jeune femme qui souhaiterait se venger suite à une mauvaise expérience peut très bien poser cette intention et arriver à ses fins en utilisant une magie « simple », apparentée aux « trucs de grand-mère ». Je songe typiquement à la magie des campagnes ou des fourneaux largement partagée sur internet.
Pour moi, c’est ici que réside le danger. Ces pratiques ne doivent pas être utilisée sans réflexion, sans respect pour soi et les autres, le risque étant de créer des traumas ou des histoires pas très jolies qu’on traine ensuite à vie…
Les « shadow worker » réalisent un travail approfondi sur qui ils sont, ce qu’ils sont vraiment, pleinement, sans fards ni œillères, avec honnêteté et justesse. Ils connaissent leur part d’ombre, leurs limites et ont une grande conscience des conséquences que peuvent avoir les intentions magiques sur la matière, dans le réel, le concret.
Toute personne donnant vie à son espace de magie devra demeurer extrêmement consciente de sa place et des responsabilités qui en découlent. Alors, seulement, les portes de l’inconscient et de l’invisible s’ouvriront d’elles-mêmes l’invitant à entrer si elle l’ose…
Les émotions négatives, les choses qui nous pèsent, les traumas, sont comme cette rouille sur ce portail cadenassé. On a beau fermer et laisser dans un coin ; oublier et la rouille s’installe.
La rouille s’étend et peut gangréner puis fragiliser toute la zone autour de laquelle elle est apparue.
Je pense que les relations, les évènements, les choses qui nous marquent, qui nous blessent et que nous avons tendance à cadenasser, à enfermer dans un coin de notre cœur, de notre esprit, de notre corps, ont tendance à rouiller.
Rappelons-nous qu’un cadenas en métal solide n’est pas indestructible.
Ce qu’il sécurise n’est pas captif pour toujours. La Nature reprend toujours ses droits.
Chacun doit faire le travail d’entretenir les relations, les souvenirs et événements positifs tout en travaillant sur des aspects plus ardus, sur sa part d’ombre.
Nos portails peuvent s’ouvrir voire rester ouverts de temps en temps, attention de ne pas les laisser en continu, cela peut aussi être inconfortable.
À certains moments dans nos vies, nous ne sommes pas en pleine capacité d’explorer certains éléments parce que nous sommes submergés par le quotidien ou une épreuve, il est alors important de fermer les écoutilles extérieures et se recentrer sur soi pour retrouver le chemin ou juste créer un espace réconfortant où se ressourcer.
Chacun peut avoir à l’esprit cette image de portail fermé cadenassé qui rouille en pensant à des épisodes traumatisants, brutaux.
Chacun a son propre niveau de difficulté, sa propre échelle et évaluation de l’impact de ses évènements de vie.
Une personne qui a toujours été entourée d’amour et de personnes bienveillantes, qui n’a jamais connu de difficultés, peut très bien être un jour confrontée à un obstacle infranchissable pour elle, mais considéré par d’autres comme mineur parce que plus aguerris ou expérimentés à la vie dure.
De même une personne résiliente, ayant la capacité de se relever, ira plus facilement au combat, ou, une autre habituée à gérer les problèmes pensera à une broutille là où d’autres verront une montagne… D’autres encore seront dans le lâcher-prise et se laisseront porter par les évènements.
Il n’est pas admissible de mettre en balance les souffrances des uns avec celles des autres.
Nous nous construisons en fonction de nos parcours de vie, de nos rencontres et de tous les choix que l’on fait.
Chaque individu se construit un territoire à son image, édifie ou non des murs autour.
Chacun a donc une taille de portail qui lui correspond, met les cadenas qu’il a envie ou besoin, mais porte le poids des clés de toutes les portes fermées aussi.
Un territoire cadenassé risque de vous enfermer à son tour.
Ne laissez pas la rouille s’installer.
Entretenez votre monde intérieur, votre jardin secret, votre territoire.
Prenez soin de vos frontières, de vos limites.
Elles peuvent être perméables, vulnérables, parfois vous entourer pour vous protéger.
Les graines d’expérience jetées à la volée ou minutieusement plantées répondent à la même loi, elles prennent ou ne prennent pas mais vous, vous apprenez, évaluez, évoluez.
Et, un beau jardin donnant de belles récoltes, ou simplement une sensation de joie et de sérénité, donne envie d’y inviter de belles personnes…
Je suis soignante, thérapeute, je me place en complément de la médecine allopathique et vous oriente vers un professionnel compétent si votre problématique ne relève pas de mes compétences.
Je ne suis ni magicienne ni chamane ni même médium. Sauf si médium est à prendre au sens de faire l'intermédiaire entre différents plans énergétiques.
Vous accompagner signifie pour moi l’évidence d’un engagement éthique et déontologique.
Toutes mes prestations et mes tarifs sont disponibles sur mes différents réseaux (Instagram, Facebook, site web) et sur ma plaquette de présentation.
Mon activité est déclarée.
Mes tarifs peuvent connaître des ajustements raisonnables dans le temps.
Je suis très curieuse et j’aime explorer de nouveaux domaines, ainsi des prestations
viendront sûrement s’ajouter au fur et à mesure en fonction de ce qui peut m’animer personnellement.
Lorsque nous échangeons par téléphone, nous discutons de ce qui vous a amené(e) à me contacter.
Je vous demande (sans obligation) une photo de vous (portrait ou en pieds, sans filtre) pour tisser le lien en amont de la séance. Parfois la connexion est immédiate
et des ressentis peuvent survenir avant notre rencontre en présentiel.
Une séance a lieu à un instant T de votre parcours de vie. Nous abordons ensemble les évènements marquants, vos antécédents, et tout autre sujet que vous avez en tête.
Chaque séance est différente et personnalisée.
Je n’ai pas de protocole défini, je suis dans l’accueil de ce qui vient, dans l’écoute et le ressenti.
La clé d’une séance est la bienveillance et la confiance.
Vous êtes aux commandes, plus vous êtes connecté(e) à votre corps et à vos émotions, plus la connexion est fluide.
Votre corps filtre ce que vous êtes apte à recevoir et à explorer.
Je suis comme une boîte à outils, plusieurs techniques et approches peuvent être utilisées pendant la séance mais toujours avec votre accord.
Je demande votre assentiment tout au long de la séance.
Nous créons un dialogue, je vous invite à dire vos ressentis, à exprimer ce qui vous passe par l’esprit. Je partage aussi ce que je perçois.
Si la séance a lieu dans l’après-midi, je recommande de manger léger.
Portez des vêtements confortables.
Vous restez habillé(e), seul le soin relaxant est conseillé en sous-vêtements mais votre pudeur et votre confort sont respectés (couverture, serviette).
La position debout est recommandée mais à tout moment et selon votre besoin ou vos difficultés, vous pouvez passer en position assise voire allongée.
Vous pouvez arrêter la séance à tout moment pour ajuster votre position, votre confort.
Vous serez pieds nus ou en chaussettes, si le sol est froid nous pouvons disposer un tapis.
Les bijoux, lunettes, montre, pierres portées, n’interfèrent pas, si j’ai besoin de vous toucher au poignet par exemple, je peux être amenée à vous demander de retirer l’objet pour mieux interagir avec la peau.
Après la séance prévoyez du temps de repos, au moins 2h sans obligations.
Prenez une douche et shampoing et mettez tous vos habits à laver.
Buvez beaucoup d’eau.
Les toxines énergétiques s’éliminent par la transpiration, les gaz (voie orale ou/et anale), l’urine, les selles. Ces perturbations ne durent en général pas mais, si > à 48h et si symptômes gênants, consultez un médecin (infection urinaire, diarrhées importantes, vomissements, etc…).
Ecouter vos envies : prendre l’air, faire le ménage, cuisiner, dormir, manger, chanter,
danser, etc…
N’hésitez pas à avoir recours aux antalgiques légers en cas de courbatures ou douleurs.
Je prends toujours de vos nouvelles dans les 48h après la séance, si entre-temps vous avez des questions ou des choses à partager je suis disponible par sms ou WhatsApp.
Vous pouvez aborder tout sujet, toute expérience de vie, toute problématique et ce, sans limite de temps… Que ce soit une heure après la séance ou, en exagérant, 5 ans après, le dialogue reste ouvert.
Si vous vous sentez mal ou grandement perturbé(e) après notre rencontre, vous pouvez me joindre et ensemble par téléphone, nous essaierons d’apaiser les manifestations inconfortables.
Je peux débloquer une séance en « urgence » si c’est nécessaire, dans ce cas le tarif horaire s’applique (10mn / 10 euros) car je considère cette intervention comme un prolongement de la séance antérieure et souvent une quinzaine de minutes suffisent.
Je peux vous donner des conseils, vous faire passer des messages, s’ils vous parlent et semblent justes, libre à vous de les suivre.
Je vous invite parfois à faire un petit rituel comme allumer une bougie pour que vous soyez pleinement acteur de ce qui a parfois été accueilli pendant notre entrevue.
Je m’autorise à parler des accompagnements que je propose et de vous expliquer en quoi l’un ou l’autre peut être pertinent pour vous. Encore une fois, je ne vous impose rien.
Je propose et vous disposez.
Je ne reprogramme jamais de séance mais je peux recommander un temps minimum d’éventuellement se revoir.
J’appelle ce temps « l’infusion », plus la séance a été intense et plus ce temps
est long.
Cela peut aller de quelques jours à un mois.
Au-delà d’un mois, les effets se dissipent mais vous continuez à avancer dans votre cheminement, vers votre bien-être.
Dans le milieu spirituel, la notion de totems ou guides est une croyance récurrente si ce n’est fondamentale.
Souvent ils prennent la forme d’animaux
ou d’entités transgénérationnelles.
Il peut être intéressant de faire
un exercice de visualisation.
Vous trouverez diverses guidances
ou méditations pour rencontrer votre totem sur le web.
Plus simplement, fermez les yeux
et imaginez-vous, assis°e ou debout, dans le lieu de votre choix, seul°e.
Choisissez n’importe quel élément pourvu qu’il soit le vôtre, celui qui vous ressource, celui où vous vous sentez « vous », en sécurité.
Vous pouvez aussi faire l’exercice
en pleine nature, directement dans l’élément choisi : forêt, océan, montagne, etc…
Respirez, profondément, laissez la nature entrer en contact avec vous.
Au premier ressenti d’une énergie liée à la nature, allez à la rencontre de l’être vivant qui la porte.
Au premier frémissement, prenez le temps d’approcher et d’apprivoiser cet ambassadeur.
Si le contact se crée alors il se pourrait que cet animal soit votre totem.
Un totem peut nous guider sur un temps court ou long.
Nous pouvons avoir plusieurs totems, à l’image de notre personnalité à plusieurs facettes.
Lorsque je parle de connexion au ressenti pur, c’est aussi l’idée d’être dans la réalité et non pas dans le fantasme.
Je m’explique.
La plupart des totems prennent des formes comme le loup, l’ours, l’aigle, le dauphin, etc…
Si je suis par exemple en forêt, le premier être vivant que je peux m’imaginer ne serait-il pas un cerf ou un sanglier ou même un oiseau ? Nous pensons très rarement aux « petites bêtes », à ce qui est sous nos pieds. Objectivement il est plus probable de syntoniser avec une araignée, une fourmi ou encore un ver de terre.
De ce fait, le premier représentant du règne animal qui se présente à nous serait vraisemblablement plus de la famille des insectes que celle des mammifères.
Coccinelle, chenille, scarabée et
autres, ont eux aussi une symbolique.
Petite parenthèse culturelle concernant l'escargots chez les celtes, particulièrement les druides qui, à l’instar
des égyptiens pour le scarabée, vénéraient ses particularités.
Porteur d'une spirale, symbole puissant
de la naissance et de l’infini, des cycles et des répétitions.
Lors de ses périodes d’hibernation où il bouche sa coquille comme on ferme une tombe, il symbole la remise en question, l’introspection, la capacité à se tourner vers le centre de son être.
C’est aussi faire le deuil de ce qui ne nous convient plus. Puis au printemps, de renaitre à soi, et avancer encore.
L’escargot grandit avec sa coquille, il ne peut abandonner ce qu’il a déjà construit et appris, il porte son cheminement dans son être. Elle est sa maison, ses racines et par là même, lui permet de ne dépendre de personne, mais, elle est aussi sa fragilité, sa faiblesse car sans elle il ne peut vivre. Notons sa capacité de régénération partielle.
Par sa lenteur il enseigne la
patience et la capacité à être sa propre forteresse.
Enfin, il est hermaphrodite, lors de l’accouplement les deux individus se fécondent mutuellement. Union parfaite
de la part masculine et de la part féminine.
Observez ces petites bêtes, soyez
curieux et respectez-les.
Fermeture de la parenthèse.
Travailler sur soi, c’est à mon sens accepter ce qui vient à nous, ce qui vit en nous, ce qui vit dans l’ombre de nous, ce que l’on ne voit pas en surface. Travailler sur soi c’est se regarder sans fard, sans se fantasmer.
Apprenons à voir ce qui nous est proche avant de projeter au loin.
Se réincorporer dans notre propre
territoire, dans notre corps, permet de découvrir nos vastes espaces intérieurs
et de les parcourir.
Chaque exploration est unique, à
l’image des animaux petits ou grands qui, quelle que soit leur taille peuvent
nous enseigner quelque chose, la première étant que chacun a sa place, son
rôle.
Chaque pas est important car voyager à l’intérieur de soi demande un grand courage et de la détermination.
Certaines personnes aiment à penser que la vie des autres est plus belle, plus triste, plus compliquée.
Je suis persuadée que chacun doit rester à sa juste place.
Au cours d’un échange, il est possible d’accueillir la parole d’une personne qui nous confie un ressenti, un évènement, un fragment de sa vie et, ça peut nous heurter, nous bousculer dans nos propres valeurs, nos propres ressentis ou faire écho à un épisode passé voire à une de nos angoisses.
Ce peut être un rappel douloureux d’un vécu passé et faire ressurgir la douleur.
Si chacun reste à sa place, il est possible de dire à la personne que ce qu’elle nous dit nous bouscule, réveille des choses inconfortables, sans que cette personne se sente jugée ou agressée.
Nous pouvons tous avoir l’impression de mener une vie équilibrée tout en traversant parfois des périodes moins confortables, ce qui compte c’est ressentir cet équilibre, garder son idéal de vie en tête, le toucher du doigt et accepter de ne pas s’en approcher aussi près que souhaité.
Dans toutes les existences il existe des zones inconfortables, il est utile de garder ceci à l’esprit lorsque l’on reçoit la parole de l’autre afin de ne pas être dans le jugement.
L’espace de communication et de discussion doit rester ouvert.
Les clés sont celle du respect, de l’écoute et de la bienveillance.
Bien sûr que l’empathie est une belle idée mais elle peut être polluée par nos propres émotions, nos propres projections sur le ressenti de l’autre.
Je pense effectivement que chaque individu se doit de balayer devant sa porte et, d’être conscient que tout le monde ne possède ni la même taille de balai ni la même rapidité d’exécution voire la même surface à nettoyer.
Si tout un chacun fait cet effort d’avoir une entrée propre, nettoyée de trop d’affects, de croyances et d’ego, les relations interpersonnelles ne peuvent que s’améliorer.
Personne n’apprécie d’arriver dans une maison encombrée…
Le décorum émotionnel ou le manque d’ouverture peuvent être rédhibitoires, étouffants.
Soyez accueillants, que ce soit envers les émotions des autres mais aussi envers les vôtres.
Faites de la place et de l’air pour créer des espaces libres, justes, où vous pourrez évoluer et grandir.
Lorsqu’une personne dit qu’elle a mal, qu’elle souffre, la démarche logique veut qu’elle consulte son médecin qui lui prescrit un bilan biologique, éventuellement un bilan d’imagerie et des antalgiques.
J’entends régulièrement que le corps médical n’a pas identifié la source ou cause de la douleur car les examens reviennent « normaux » ou sans élément évocateur.
Ce discours est reçu par le consultant comme une invalidation de son ressenti.
La souffrance, lui, il la vit au quotidien. Ce discours est apparenté à une négation de l’existence de son mal.
Qu’elle soit physique, psychologique, aiguë ou chronique, la douleur fait son lit.
Et plus elle est longue à être soulagée plus elle devient difficile à déloger et à
identifier car elle crée des ramifications tant physiques que mentales.
J’aimerais que beaucoup prennent conscience que parfois la douleur est invisible pour la médecine allopathique, elle n’est pas identifiée, pas diagnostiquée lors d’examens.
Certains patients pensent à faire appel à des méthodes alternatives qui se mettent à l’écoute du corps, à l’écoute des maux du consultant. Mais il est dommageable pour le patient que la sphère médicale ne fasse pas le lien avec ces praticiens lorsqu’elle-même est « aveugle ».
La collaboration pluridisciplinaire est, à mon avis, une clé de voute essentielle à une prise en charge effective et pertinente des problématiques de santé.
Les kinés, ostéos, chiros, fasciathérapeutes, magnétiseurs, rebouteux, etc… sont tous des professionnels qui explorent et se mettent en dialogue direct avec le corps et les énergies.
Les examens sont une partie des outils thérapeutiques à notre disposition mais ils ne font pas tout et donc ne voient pas tout, ils sont un support de diagnostic. Tout comme le temps d’écoute et de recueil des indices auprès du consultant.
Pour moi prendre en charge la douleur appelle nécessairement le respect de ce qui nous est rapporté par le malade.
Se mettre à l’écoute de ce que dit la personne en souffrance, la croire, valider son ressenti.
Je ne dis pas ici que les médecins ne le font pas, la majorité d’entre eux se démène pour leurs patients.
Ce que je dis ici, c’est qu’aujourd’hui, si le patient n’est pas proactif, curieux et demandeur quant à son parcours de soin, il risque d’attendre plus longtemps et de
souffrir à plus long terme.
Il arrive aussi qu’après l’errance, un diagnostic soit enfin posé mais, que le chemin ne fasse que commencer.
Certaines pathologies ne bénéficient pas de traitement. Et je ne parle pas de prise en charge des frais par la sécu…
Les malades sont alors dans une autre souffrance : celle de savoir que leur mal n’a pas de fin si ce n’est la leur.
En énergétique, nous pouvons préparer le corps et soutenir le mental, soulager lors des phases difficiles, réduire les effets secondaires de certains traitements, contribuer à la récupération et restaurer au mieux l’équilibre fragile lors des phases de mieux.
Nombre de patients n’osent pas dire à leur médecin qu’ils ont eu recours à des médecines parallèles, ce qui maintient la croyance que ces pratiques ne font pas leurs preuves. De plus, lorsqu’un médecin a connaissance de l’intervention d’un autre
soignant, la plupart du temps sa réaction est qu’il s’en doutait ou qu’il apprécie les résultats obtenus.
Dans les services de chimio et de grands brûlés, les coupeurs de feu sont désormais reconnus et sollicités.
La médecine est un champ de la science en perpétuelle expansion, un médecin ne peut pas tout savoir, un soignant quel qu’il soit ne peut sans doute pas tout soulager,
mais en travaillant de concert, en gardant l’esprit ouvert, on assiste parfois à
de belles collaborations qui mettent l’être humain au cœur de la mobilisation
thérapeutique.
Soyez acteurs de votre santé !